Nous ne sentons aucune secousse quand la jeunesse meurt en nous, qui est, en essence, en vérité, une mort plus dure que n’est la mort entière d’une vie languissante, et que ne l’est la mort en la vieillesse. D’autant que le saut n’est pas si lourd du mal-être au non être, comme il est d’un être doux et fleurissant à un être pénible et douloureux.
Auteur:
Info: Essais, I, 20, p. 51 / 89
Commentaires: 0