folie

Les poètes ne perdent pas la tête, mais les joueurs d'échecs, si. Les mathématiciens deviennent fous, les caissiers aussi ; alors que c'est très rarement le cas pour les artistes créatifs.  Je ne m'attaque en aucun cas, comme on le verra, à la logique : Je dis juste que ce danger se trouve dans la logique, pas dans l'imagination.

Auteur: Chesterton Gilbert Keith

Info: Orthodoxie

[ conclure ]

 

Commentaires: 4

Ajouté à la BD par miguel

Commentaires

Benslama, karim.benslama@orange.fr
2021-02-13 14:13
"paradoxe" ?
(Chesterton a souvent manié le paradoxe - avec brio - ; je crois qu'il s'y complaisait)
miguel, filsdelapensee@bluewin.ch
2021-02-14 02:56
entre autres... j'aurai dit le chiasme, mais on est pas loin.
Ceci étant je ne vois pas de paradoxe ici, mais suis toujours prêt à ce qu'on m'éclaire.
Benslama, karim.benslama@orange.fr
2021-02-14 03:22
il me semble que l'idée de la citation, c'est que les mathématiciens sont des gens logiques, dont l'esprit suit des chemins bien tracés (et qu'ils devraient donc être à l'abri de l'égarement qu'on nomme "folie") - et que par contre, les artistes, dont l'activité de création est plus libre (et dont les oeuvres donnent souvent une place au délire et à la folie) semblent devoir courir un risque plus grand, de sombrer dans le délire et la folie...
mais, évidemment, Chesterton retourne ces propostions ! - ça me paraît entrer dans une logique paradoxale...
miguel, filsdelapensee@bluewin.ch
2021-02-14 04:11
oui, subjectivité des points de vue. Pour moi est exprimée cette évidence : folie = logique "définitive", système fermé, déductions conclusives... Et donc, par inversion : non folie = ouverture soupape, fantaisie, tolérance, etc
Gageons que FLP se situe plutôt sur le second versant ;-)