Les poètes ne perdent pas la tête, mais les joueurs d'échecs, si. Les mathématiciens deviennent fous, les caissiers aussi ; alors que c'est très rarement le cas pour les artistes créatifs. Je ne m'attaque en aucun cas, comme on le verra, à la logique : Je dis juste que ce danger se trouve dans la logique, pas dans l'imagination.
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Commentaires: 4
miguel
14.02.2021
oui, subjectivité des points de vue. Pour moi est exprimée cette évidence : folie = logique "définitive", système fermé, déductions conclusives... Et donc, par inversion : non folie = ouverture soupape, fantaisie, tolérance, etc Gageons que FLP se situe plutôt sur le second versant ;-)
Benslama
14.02.2021
il me semble que l'idée de la citation, c'est que les mathématiciens sont des gens logiques, dont l'esprit suit des chemins bien tracés (et qu'ils devraient donc être à l'abri de l'égarement qu'on nomme "folie") - et que par contre, les artistes, dont l'activité de création est plus libre (et dont les oeuvres donnent souvent une place au délire et à la folie) semblent devoir courir un risque plus grand, de sombrer dans le délire et la folie... mais, évidemment, Chesterton retourne ces propostions ! - ça me paraît entrer dans une logique paradoxale...
miguel
14.02.2021
entre autres... j'aurai dit le chiasme, mais on est pas loin. Ceci étant je ne vois pas de paradoxe ici, mais suis toujours prêt à ce qu'on m'éclaire.