L’analyse est-elle une introduction du sujet à son destin ? Est-ce là la vraie question ? Bien sûr que non. Ce serait nous placer dans une position démiurgique, qui n’a jamais été celle de l’analyse. [...]
Par contre, s’il y a quelque chose que la découverte freudienne nous a appris, c’est à voir dans les symptômes une figure qui a rapport à la figure du destin. Nous ne le savions pas avant, et maintenant nous le savons. Le savoir, cela fait une différence. Cela ne nous permet pas de nous placer à l’extérieur, ni au sujet de se mettre de côté, et que ça continue à marcher dans le même sens, ce qui serait un schéma grossier, absurde. Le fait de savoir ou de ne pas savoir est donc essentiel à la figure du destin.
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Info: Dans le "Séminaire, livre VIII - Le transfert" pages 374-375
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