De grands praticiens et directeurs d'acteurs comme Louis Jouvet ou Antoine Vitez n'ont cessé de l'affirmer : c'est à travers la matérialité du texte que l'acteur accède à l'expression et au sentiment, et s'agissant d'une oeuvre étrangère, il n'y parviendra que si le traducteur a eu le souci de la "pneumatique" du texte, s'il a été sensible aux rythmes, à l'ordre des mots, à la courbe mélodique, à l'inscription du geste dans la phrase.
Auteur:
Info:
Commentaires: 0