C’est la pensée qui m’a accompagné pendant des années.
Il existe le monde éthéré, grandiose, effrayant, des écrivains. Et il y a mon propre monde. Ordinaire. Et, entre les deux, se dresse une barrière infranchissable. Quand je traduis, je peux grimper sur cette barrière et jeter un coup d’œil à ce monde différent, mais, en fin de compte, je me vois toujours contraint de faire retraite dans mon propre monde. Parce que je ne suis qu’un individu quelconque, banal. Et qui suis-je pour écrire ?
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Info: Le cours du jeu est bouleversé
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