Croire à une manipulation, reviendrait à s’imaginer qu’on pourrait démonter, ou dénoncer, cette manipulation, et la surmonter. Je pense que c’est un mensonge reposant sur la vieille idée réconfortante de l’aliénation. Le nouvel homme festif, celui que j’appelle Homo festivus, n’est aucunement aliéné. Il n’a que ce qu’il mérite. Il n’a que ce qu’il veut. Et d’ailleurs, il ne se plaint pas. En tout cas pas de ça.
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Info: Dans "Exorcismes spirituels, tome 3", Les Belles Lettres, Paris, 2002, page 201
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