Sans parler du reste, rien ne libère autant l’imagination que le contact direct avec la planète sur laquelle on vit. Quand je pense au paysage de mon enfance, je revois l’immense marécage de l’autre côté de la route en terre battue qui passait devant chez nous, et plus loin encore une terrifiante forêt avec une maison plus ou moins en ruine dont personne ne savait exactement qui l’habitait. Tout de suite, l’esprit s’envole.
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Info: Mémoires pré-posthumes
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