Quand on a souffert trop longtemps, il faut
parfois que l’on s’arrête et que l’on rie, qu’on partage
avec des amis des gâteaux sucrés puis que l’on boive
quelque vin doux des Canaries et qu’il y ait des danses
même un peu lascives, ainsi parlait jadis un fou
pour distraire son maître qui ne guérissait plus
ou qui ne voulait pas guérir de son mal, j’en connais d’autres.
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Info: anthologie de la poésie française du 20eme siècle p 447 (1935-2008)
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