écrivain-sur-écrivain

Flaubert n’a jamais connu la contrainte, encore moins la gêne ; il n’a pas été forcé de vivre au milieu des hommes, ni surtout d’en dépendre, par son furieux mépris : car on dépend toujours de ceux que l’on méprise, et d’autant plus, peut-être, qu’on les combat davantage. Flaubert a mené la seule existence qui convienne désormais au véritable artiste : une solitude absolue, peuplée et tempérée par l’art ; une liberté parfaite, que la volonté de l’art gouverne absolument. Il n’a jamais fait que ce qu’il voulait faire. Et s’il y a une espèce de bonheur au monde, c’est cela.

Auteur: Suarès André

Info: Vues sur Baudelaire

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

Commentaires

No comments