L’importance de l’anatomie vocale statique a été surévaluée dans les débats passés et les premiers hominidés pouvaient produire une variété convenable de sons pour le langage*.
Contrairement aux primates non humains, les hommes ont des connexions directes du néocortex latéral jusqu’aux noyaux moteurs impliqués dans la phonation... Il est probable que ces nouvelles connexions cortico-laryngales assurent le contrôle volontaire précis de notre larynx, nous permettant de coordonner la phonation avec des mouvements spécifiques de la machoire, des lèvres et de la langue. Ce contrôle administré par un circuit neuronal spécifique permet alors d’expliquer la différence comportementale centrale entre les humains et les autres primates, à savoir notre "aptitude à l’imitation vocale complexe".
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Info: L’aptitude proprement humaine à l’imitation vocale complexe, 2010. chap 9, The evolution of vocal control : the neural basis for spoken. *p 362 **p 355
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