Quant au soi-disant "progrès moral", c’est là affaire de sentiment, donc d’appréciation individuelle pure et simple ; chacun peut se faire, à ce point de vue, un "idéal" conforme à ses goûts, et celui des spirites et autres démocrates ne convient pas à tout le monde ; mais les "moralistes", en général, ne l’entendent pas ainsi, et, s’ils en avaient le pouvoir, ils imposeraient à tous leur propre conception, car rien n’est moins tolérant en pratique que les gens qui éprouvent le besoin de prêcher la tolérance et la fraternité.
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Info: Dans "L'erreur spirite", Editions traditionnelles, 1952, page 282
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