Être deux c’est plus mal ou c’est mieux.
Être trois : un danger.
Mais l’horrible est dans l’interversion de ces trois.
J’ouvre la porte de la maison : ils sont là. Et chacun me fait le même sourire. Je les connais. Chacun a son particulier glissement, son même sourire à l’extrême pointe de quelque chose, et très fin. Mais enfin, ils sont l’atmosphère des trois, et capables d’ailleurs d’être autres, avec les mêmes intentions. Ils sourient à trois. Ils ne sont plus A ou T. Ils ont perdu de leurs membres. Ils pitent à la même table, ils sortent du même repas.
Auteur:
Info: Le Pèse-Nerfs
Commentaires: 0