Je me souviens de la douleur épouvantable de la mise en croix, et spécialement du moment où la croix dressée, mon corps s’est mis à pendre sur les clous qui me crevaient les mains et les pieds. Ce fut l’instant capital du spasme suprême de la douleur, car après avoir franchi ce passage, j’ai sombré dans un état de demi-inconscience qui a fait que même la douleur est partie.
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Info: Lettre à Paule Thévenin, 10 mars 1947
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