[…] la forme est la source de l’être du corps. Non pas comme cause efficiente, comme si l’âme avait un rôle créateur, mais à titre de cause formelle. C’est à l’occasion de l’union de l’âme et du corps que l’une et l’autre reçoivent l’être. […] L’âme est donc pour le vivant matériel la première source, le premier principe de l’être et de tout ce qui en découle. C’est pourquoi Aristote enseigne avec insistance que l’âme est un principe, non pas un effet du corps.
Auteur:
Info: Dans "Lettres à un curieux", éditions du Saint Nom, 2010, pages 97-98
Commentaires: 0