Dans une démarche réflexive, le concept d'errance mérite d'être approfondi et mis en dialogue avec les descriptions dites classiques et pourtant aliénantes selon moi : "sans abri", "sans domicile fixe" (SDF), "sans logis", ou encore " sans papiers" pour ne citer que ceux-là.
Définir une personne à partir de ce qui lui fait défaut - selon qui ? - est symptomatique d'une lecture ethnocentrique qui fait l'amalgame entre ce qu'une personne possède, ou ne possède pas (avoir), et ce qu'elle est, respectivement ce qu'elle n'est pas (être).
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Info: (L')armes d'errance
Commentaires: 3
Coli Masson
04.08.2021
Non mais je trouve ça bien, c'était juste un commentaire.
miguel
03.08.2021
g bien galéré pour étiqueter... si ququ'un a des propositions, volontiers
Coli Masson
03.08.2021
D'ailleurs le mot "paria" a une positivité que ne possède pas les mots formés sur l'adverbe "sans" (sans papier, sans abri, etc.)