L’idole reste en un sens un symbole, puisqu’elle est un concept surchargé de sens… Mais l’idole cristallise l’attention sur un seul élément sémique du symbole : le serpent comme pouvoir guérisseur, le Temple comme lieu de sécurité, le Sacrifice comme moyen de se concilier les faveurs divines. L’idole tue en fait la plurivocité symbolique. Elle ne permet plus qu’une circulation de sens s’opère entre plusieurs niveaux du sens. L’idole occulte le symbole.
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Info: Critique du discours théologique, 1977
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