[...] le premier (et parfois seul) acte de la liberté, c’est la prise de conscience de la nécessité. A partir du moment où l’homme se reconnaît conditionné, cela veut dire qu’il a effectué une prise de vue sur cette nécessité, qu’il s’est situé hors d’elle pour la voir, et plus encore, il ne peut se définir comme conditionné qu’à la mesure de la liberté. Sans une conscience ou une volonté de liberté, il ne saurait même pas qu’il est soumis à la nécessité.
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Info: Dans "La parole humiliée", éditions de la Table Ronde, Paris, 2014, page 346
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