Est-ce être pessimiste que de voir le mal et le danger là où ils sont et d’y chercher des remèdes ? Quant à la vertu d’espérance, elle n’a rien à voir avec cet optimisme aveugle et béat qui se voile les yeux devant le mal et s’imagine que, quoi qu’il arrive, tout ira fatalement de mieux en mieux : elle consiste plutôt à ne jamais se décourager ni perdre pied, quelles que soient l’épaisseur du mal et la gravité du péril. [...]
L’espérance chrétienne est une vertu surnaturelle, enracinée dans la foi en la toute-puissance et en la toute-bonté de Dieu, et dont aucune catastrophe temporelle ne peut et ne doit venir à bout.
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Info: Dans "L'équilibre et l'harmonie", Librairie Arthème, Fayard, 1976, page 49
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