[...] si nous ne savons pas allier l’abondance extérieure à la discipline intérieure, l’abondance elle-même nous sera ravie car la prospérité économique ne peut subsister et s’accroître que par le travail et les bonnes mœurs – et quant à la discipline, nous y serons ramenés du dehors par la tyrannie, suite invariable du désordre et de la licence, et qui sera exercée par d’impitoyables médecins du corps social, sinon par des chirurgiens sans scrupules qui n’hésiteront pas à nous amputer de ce précieux organe dont nous aurons fait un si triste usage : la liberté.
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Info: Dans "L'équilibre et l'harmonie", Librairie Arthème, Fayard, 1976, pages 66-67
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