L’impôt actuel est injuste. Il frappe électivement la masse des salariés et les propriétaires d’entreprises saines, c’est-à-dire le capital et le travail productifs. Et, par l’invraisemblable complication de ses mécanismes et les difficultés de contrôle qui en résultent, il offre mille échappatoires aux éléments marginaux ou parasitaires de l’économie (trafiquants, spéculateurs, entreprises déficitaires, etc.) qui sont assez adroits pour traverser ses filets ou, mieux encore, pour tirer à eux une partie de sa pêche. De sorte qu’à la limite, les gens sont pénalisés en fonction de leurs services et récompensés suivant leur malhonnêteté ou leur incapacité.
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Info: Dans "L'équilibre et l'harmonie", Librairie Arthème, Fayard, 1976, page 226
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