[...] une victime, ce n’est pas celui qui n’obtient pas tout ce qu’il désire (ou qu’on lui fait artificiellement désirer en le berçant d’illusions), c’est celui à qui on refuse ce qu’il mérite. Une saine compétition ne fait pas de victimes, car elle assigne à chacun la place qui lui convient. [...]
Ce qui fait par contre les vraies victimes, c’est le mirage égalitaire, car il prive les meilleurs du stimulant nécessaire à la réussite et il attise incurablement chez les autres la déception et l’amertume de l’échec.
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Info: Dans "L'équilibre et l'harmonie", Librairie Arthème, Fayard, 1976, page 231
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