Il existe un je ne sais quoi de grand et d'épouvantable dans le suicide. [...] Quand un grand homme se brise, il doit venir de bien haut, s'être élevé jusqu'aux cieux, avoir entrevu quelque paradis inaccessible. [...] Chaque suicide est un poème sublime de mélancolie : où trouverez-vous, dans l’océan des littératures, un livre surnageant qui puisse lutter de génie avec ces trois lignes ?
Hier, à quatre heures, une jeune femme s’est jetée dans la Seine du haut du Pont-des-Arts.
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Info: Dans "La peau de chagrin", Librairie générale française, 1984, pages 27-28
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