Philippe (*) croit que les choses qui se seront passées pendant le tournage resteront impressionnées sur la pellicule et impressionneront le spectateur, ce qui est vrai jusqu'à un certain point, mais lui y croit à un point qui confine à la magie. Ce n'est pas de la superstition, cette croyance fonctionne très bien avec son cinéma, par exemple, il ne mange pas pendant qu'il tourne, il dit : "Moi, je suis capable de repérer un plan tourné par un type qui revient des toilettes, parce que c'est de la merde !"
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Info: Entretien paru dans les "Cahiers du cinéma", n°472, oct.1993 - cité dans "Passage du cinéma", éd. Ansedonia, p. 549 - (*) Philippe Garrel, cinéaste
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