Peut-être était-elle demeurée trop féminine, malgré les années passées dans ce pays, pour apprécier comme il convenait la grandeur, la majesté et la solidité : elle préférait le talent au génie et ne demandait pas à l'art et aux hommes de sauver le monde, mais seulement de le rendre plus agréable. Elle aimait les oeuvres que l'on peut caresser tendrement du regard, et non pas celles devant lesquelles on s'incline avec respect. Les génies qui se vouaient corps et âme à la poursuite de l'immortel la faisaient penser à ces idéalistes toujours prêts à détruire le monde pour mieux le sauver. Il y avait longtemps qu'elle avait réglé ses comptes avec l'idéalisme et les idéalistes [...].
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Info: Lady L, p. 32
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