Je désire méditer. Puis j’oublie purement et simplement cette velléité.
Je désire méditer. Mais des doutes se lèvent sur l’utilité de la méditation ou sur mon aptitude à la pratiquer. De fait, je remets à plus tard.
On voit ici le rôle stérilisant du doute et tout particulièrement de ce doute fondamental sur soi-même qu’on peut traduire caricaturalement par "c’est beaucoup trop beau et trop difficile pour moi". Il y a dans cette sous-estimation une méconnaissance de ce que chaque être possède la nature de Bouddha.
Je désire méditer. Hélas, mon appartement est trop bruyant ; le soir tard ou le matin de bonne heure, ne serait-il pas meilleur pour ma santé de me reposer ? je dors.
J’avais résolu de méditer. Mais, à l’heure dite, je me souviens soudain que je dois écrire une lettre, ce que je fais. A posteriori, je réalise que j’aurais bien pu l’écrire plus tard. Etc…
Et chaque lecteur, en s’observant, pourra enrichie cette liste de ses exemples vécus.
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Info: La Méditation bouddhique : Une voie de libération
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