Si la langue est maternelle et l’écriture paternelle, dans la langue elle-même, pour chacun d’entre nous – toujours, toujours – la prose est paternelle et la poésie maternelle. Les histoires, les récits, et la pensée, nous sont donnés par nos pères ; l’instant vertical, métaphysique, instinctif, de la poésie, par nos mères.
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Info: Le premier exil, p. 287
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