Les hommes les plus spirituels, comme les plus forts, trouvent leur bonheur là où d'autres trouveraient leur destruction : dans les labyrinthe, dans la dureté contre eux-mêmes et contre les autres, dans les expériences. Leur joie est la conquête de soi : l'ascèse devient en eux nature, besoin, et instinct. Les tâches difficiles sont pour eux un privilège ; jouer avec des fardeaux qui écrasent les autres, une récréation. Le savoir, une forme d'ascèse. C'est l'homme le plus vénérable : cela n'empêche pas qu'il soit le plus gai et le plus bon.
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Info: L'Antéchrist §57
Commentaires: 4
miguel
22.12.2021
dac
Coli Masson
22.12.2021
"grande santé" est aussi assez central chez Nietzsche.
miguel
22.12.2021
ok jva donc suivre