On dit parfois qu'il faut pardonner avant d'oublier, et cette affirmation suffit aux êtres magnanimes que nous croyons être. Mais pour ceux que nous sommes vraiment, la relation entre les deux n'est pas aussi directe. Bien souvent, il nous faut d'abord oublier un peu avant de pouvoir commencer à pardonner ; quand la douleur n'est plus aussi vive dans notre esprit, l'insulte devient plus facile à pardonner, ce qui la rend plus facile à oublier, et ainsi de suite. C'est cette boucle psychologique rétroactive qui fait qu'une faute d'abord insupportable peut un jour finir par sembler excusable.
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Info: Expiration, La vérité du fait, la vérité de l'émotion, p.257
Commentaires: 1
Coli Masson
14.01.2022
détachement ?