[...] l’angoisse, dans cette relation si extraordinairement évanescente par où elle nous apparaît, surgit chaque fois que le sujet est, si insensiblement que ce soit, décollé de son existence, et où il s’aperçoit comme étant sur le point d’être repris dans quelque chose que vous appellerez, suivant les occasions, image de l’autre, tentation, etc. Bref, l’angoisse est corrélative du moment où le sujet est suspendu entre un temps où il ne sait plus où il est, vers un temps où il va être quelque chose où il ne pourra plus jamais se retrouver.
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Info: dans le "Séminaire, Livre IV", "La relation d'objet", éditions du Seuil, 1994, page 314
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