On a bien trop endormi la population pour qu’elle possède encore la force d’imaginer d’autres formes de guerre que celles que l’on commémore bêtement chaque année. La guerre ? Le Français peut bien lire ce mot noir sur blanc et sur huit colonnes sans que cela lui fasse ni chaud ni froid, à moins d’avoir vu l’ennemi, entendu le canon ou touché sa carte d’alimentation ! Tout ce que nous obtiendrions, c’est un rush des bonnes femmes sur le sucre, l’huile et le café, et un rush des morveux dans les rues du Quartier Latin.
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Info: Le Camp des Saints, p.119
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