Spinoza traite aussi la volonté comme une chose (Sache), il peut donc démontrer tout naturellement qu'elle doit nécessairement être déterminée, dès qu'elle se met en œuvre, par une autre chose (Sache), laquelle à son tour doit être déterminée par une troisième, et ainsi de suite à l'infini. D'où l'absence de vie qui caractérise son système, la sécheresse de la forme, l'indigence des concepts et des formulations, la rudesse, la rigidité implacable des déterminations qui s'accordent parfaitement avec sa manière abstraite d'envisager les choses ; d'où enfin, et de façon tout à fait conséquente, son interprétation mécaniste de la nature.
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