Des ânes crient dans la tiède nuit d'été, ils prolongent longtemps leur chant abstrait, ce bruit démentiel qui rappelle celui de charnières mal graissées ou de pompes que la rouille a envahies - signaux incompréhensibles, grandioses, et trop abstraits pour être pris au sérieux, exprimant la douleur infinie ou l'infinie résignation.
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Info: Journal irlandais, p 63
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