braiements

Des ânes crient dans la tiède nuit d'été, ils prolongent longtemps leur chant abstrait, ce bruit démentiel qui rappelle celui de charnières mal graissées ou de pompes que la rouille a envahies - signaux incompréhensibles, grandioses, et trop abstraits pour être pris au sérieux, exprimant la douleur infinie ou l'infinie résignation.

Auteur: Böll Heinrich

Info: Journal irlandais, p 63

[ braiments ]

 

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