Nous vivons tous masqués – plus ou moins. Dans ce monde féroce, on ne peut pas vivre sans masque. Le visage d’un ange véritable peut être caché derrière le masque d’un diable et le visage d’un diable peut être caché sous celui d’un ange. Ce n’est jamais l’un ou l’autre, mais toujours l’un et l’autre. C’est ainsi que nous sommes, nous les humains. Ce qu’exprime le Carnaval. Schumann a été capable de voir les deux. Aussi bien les masques que les visages. Parce que c’était un homme à l’âme déchirée, qui vivait douloureusement écartelé entre son masque et son visage. (…)
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Info: Première personne du singulier
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