Julien Gracq protesta un jour, à l'occasion du centenaire de Rimbaud, devant les pages et les pages consacrées à mythifer le silence du poète. Il rappela qu'en d'autres temps le voeu de silence était toléré, ou passait inaperçu ; il rappela qu'il n'était pas rare de voir un courtisan, artiste ou homme de foi quitter le siècle pour aller silencieusement mourir au monastère ou dans sa campagne.
Auteur:
Info: "Bartleby et compagnie", éd. Babel, p. 184-185
Commentaires: 0