Un jour, quelqu'un vient trouver le Hodja et lui demande à emprunter son âne
— Il n'est pas à la maison, répond-il.
Ces paroles n'étaient point achevées qu'on entend l'âne braire à l'intérieur.
— Ô seigneur ! s'écrie l'emprunteur, l'âne n'est pas à la maison, dit-tu, et le voilà qui brait chez toi.
— Comment ! répond le Hodja, tu t'en rapportes à l'âne et refuses de me croire, moi qui suis un vieillard à barbe blanche ! Quel homme singulier tu fais.
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Info: In Sublimes paroles et idioties de Nasr Eddin Hodja de Jean-Louis Maunoury
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