Quand je fus ivre, je m’assis sur une des marches du perron et contemplai deux énormes papillons noir et pourpre effectuer un ballet au-dessus du bassin aux poissons rouges. Ils ressemblaient à deux grosses cendres si légères qu’elles ne subissaient pas l’apesanteur et devenaient victimes de la moindre brise. J’aime bien les papillons, ils n’ont que quelques heures à vivre et, pourtant, ils prennent le temps de danser.
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Info: Grand chasseur blanc, Chapitre 7 : Ceux qui ne s’aiment plus échangent des maux doux.
Commentaires: 2
miguel
10.08.2022
oups merci
Coli Masson
10.08.2022
Attention aux dernières lignes.