L’enfer des vivants n’est pas une chose qui adviendra ; s’il y en a un, et c’est celui qui est déjà présent, l’enfer que nous habitons tous les jours, que nous créons en vivant ensemble. Il existe deux façons de ne pas en souffrir : accepter l’enfer et l’intégrer jusqu’au point de ne plus s’en apercevoir. Le second est à risque, et exige attention et apprentissage continus: chercher et savoir reconnaître quelle est la chose au milieu de l’enfer qui n’est pas l’enfer, la faire durer et lui procurer de l’espace.
Auteur:
Info: In, préface de la rétrospective de l’exposition Jeronimius Bosch au Palazzo Reale de Milan
Commentaires: 0