Nous sommes seuls à ne pas dormir, ce jeune garçon et moi ; et nous parlons de la beauté de ce monde de Dieu et de son grand mystère. Chaque brin d’herbe, chaque scarabée, chaque fourmi, l’abeille dorée, tous connaissent étonnamment leur voie, sans être doués d’intelligence, ils témoignent du mystère de Dieu, l’accomplissent sans cesse eux-mêmes, et je vois que le cœur du gentil adolescent s’est enflammé.
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Info: Dans "Les Frères Karamazov", volume 1, traduction d'Elisabeth Guertik, le Cercle du bibliophile, page 378
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