Cependant, on pourrait envisager le symptôme épileptique comme une autre variante de ce retrait du sujet qui, menacé de se retrouver dans la position paranoïde-schizoïde, retrouve par la décharge motrice une mise en acte muette de la "pulsion de la mort" (rupture de la conductibilité neurologique, interruption des liens symboliques, mise en échec de l’homéostase de la structure vivante).
Dans cette perspective, la mélancolie comme humeur brisant la continuité symbolique, mais aussi l’épilepsie comme décharge motrice sont des dérobades du sujet vis-à-vis de la relation érotique avec l’autre et notamment vis-à-vis des potentialités paranoïdes-schizoïdes.
Auteur:
Info: Dans "Soleil noir", éditions Gallimard, 1987, page 194
Commentaires: 0