J'ai déjà expliqué par deux fois, encore hier dans un commentaire sous une autre citation, celle où la date fut placée à mon insu dans les infos. Un journal intime, la date est là, au-dessus du texte, c'est une donnée, c'est dans le livre, les infos ce sont les références (titre du livre, éditions, date de parution... enfin de ce que j'avais compris.) là, la date fait partie intégrante du texte, la date est d'importance pour un journal intime, en la plaçant dans les infos vous rendez moins compréhensible les choses, car le visiteur verra "12 octobre" volant comme ça derrière les infos du livre, ensuite, de ce que je lis et comprends, si on suit votre logique, les auteurs, les dates, le contexte, tout cela n'a que peu d'intérêt, cette manière de penser et de faire est très discutable, car elle réduit la littérature à un objet de simple foire aux mots, et ne rend pas hommage aux textes, le texte n'est-il pas d'importance ici, sur ce site qui relaie des extraits de livre, notamment ?
Je ne suis pas d'accord. Les nombres sont de nature symbolique, de la même façon que les mots du langage. Ils sont accrochés à un auteur et à un contexte, au risque autrement de participer à cet horrible mouvement déconstructionniste dont le fantasme est celui de l'être autoengendré, autrement dit, sans référence.
Une pensée flottante sans attache d'auteur ni de temps n'a qu'une valeur distractionnelle.
Hello jeune homme. Merci bien pour tous ces extraits.
Celui-ci est bien intéressant mais il y a problème qui ne sera résolu ICI que si vous rédigez vous même un texte, sous votre nom, qui explique et contextualise cet épisode "cinématographique" où interagissent Bory, Morand et Spielberg... une époque et une forme d'antisémitisme.
De manière plus générale :
- FLP s'articule sur le SENS des mots et du langage, beaucoup plus que sur les chiffres et autres numéros, surtout lorsqu'ils ne sont pas orthographiés. Dès lors tout nombre, s'il n'est pas "partie" du raisonnement classificatoire sémantique de FLP, est à mettre/penser au second plan. FLP est un dictionnaire analogique intriqué sur base sémantique !! pas une continuation de la forme manuscrite ou typographique de telle ou telle époque.
- L'exemple le plus parlant étant l'indication du nombre de pages d'un livre. L'éditeur et la date de parution suffiront amplement, vu que la même idée/phrase sera possiblement éditée/imprimée sous plein de formats différents, surtout pour les grands auteurs. Ceci s'applique bien évidemment aussi à la "date" de l'entrée de journal intime qui comme déjà expliqué, sera de nature à "encombrer un corpus" résolument plus orienté vers les lettres que vers les chiffres. Bref, vu de la lorgnette FLP vous mélangez la forme (date) et le fond (sens des mots).
Dit autrement : si une pensée est bien formulée, sa formulation importe plus que l'auteur et son cadre topologico-temporel... même si nous préférons évidemment avoir le plus d'infos à dispositions pour la contextualiser.
Toute remarque de votre part est donc bien intéressante pour nous puisque cela nourrit une réflexion incessante sur la classification FLP et le positionnement de l'inserteur-étiqueteur. Nous voulons nous appuyer sur les mots (quasi-esprit) et le sens de ce que l'agencement de ces derniers exprime via la linéarité de l'écriture.
La souple puissance de FLP fait ensuite émerger des idées, ou pas, à tout esprit qui s'amusera à mettre ses fonctionnalités à contribution pour fouiller son corpus
Commentaires
Justin, justinlapostolle09@gmail.com
2023-01-16 23:55
Ici, il est question du film les dents de la mer (1975, S. Spielberg) Morand évoque le critique cinéma Bory pour parler du film, il est amusant d'imaginer Morand, 80 ans passés au cinéma devant le requin en plastique, il est à noter que le titre original du film "Jaws" donc, se rapproche du mot "Jews" et ce n'est absolument pas un hasard (analyse dans le texte "Spielberg, les Juifs, les martiens et la contre-culture" dans le cinéma comme échappatoire subversif.)
miguel, filsdelapensee@bluewin.ch
2023-01-17 09:30
Hello jeune homme. Merci bien pour tous ces extraits.
Celui-ci est bien intéressant mais il y a problème qui ne sera résolu ICI que si vous rédigez vous même un texte, sous votre nom, qui explique et contextualise cet épisode "cinématographique" où interagissent Bory, Morand et Spielberg... une époque et une forme d'antisémitisme.
De manière plus générale :
- FLP s'articule sur le SENS des mots et du langage, beaucoup plus que sur les chiffres et autres numéros, surtout lorsqu'ils ne sont pas orthographiés. Dès lors tout nombre, s'il n'est pas "partie" du raisonnement classificatoire sémantique de FLP, est à mettre/penser au second plan. FLP est un dictionnaire analogique intriqué sur base sémantique !! pas une continuation de la forme manuscrite ou typographique de telle ou telle époque.
- L'exemple le plus parlant étant l'indication du nombre de pages d'un livre. L'éditeur et la date de parution suffiront amplement, vu que la même idée/phrase sera possiblement éditée/imprimée sous plein de formats différents, surtout pour les grands auteurs. Ceci s'applique bien évidemment aussi à la "date" de l'entrée de journal intime qui comme déjà expliqué, sera de nature à "encombrer un corpus" résolument plus orienté vers les lettres que vers les chiffres. Bref, vu de la lorgnette FLP vous mélangez la forme (date) et le fond (sens des mots).
Dit autrement : si une pensée est bien formulée, sa formulation importe plus que l'auteur et son cadre topologico-temporel... même si nous préférons évidemment avoir le plus d'infos à dispositions pour la contextualiser.
Toute remarque de votre part est donc bien intéressante pour nous puisque cela nourrit une réflexion incessante sur la classification FLP et le positionnement de l'inserteur-étiqueteur. Nous voulons nous appuyer sur les mots (quasi-esprit) et le sens de ce que l'agencement de ces derniers exprime via la linéarité de l'écriture.
La souple puissance de FLP fait ensuite émerger des idées, ou pas, à tout esprit qui s'amusera à mettre ses fonctionnalités à contribution pour fouiller son corpus
Coli Masson, colimasson@live.fr
2023-01-17 12:34
Je ne suis pas d'accord. Les nombres sont de nature symbolique, de la même façon que les mots du langage. Ils sont accrochés à un auteur et à un contexte, au risque autrement de participer à cet horrible mouvement déconstructionniste dont le fantasme est celui de l'être autoengendré, autrement dit, sans référence.
Une pensée flottante sans attache d'auteur ni de temps n'a qu'une valeur distractionnelle.
Justin, justinlapostolle09@gmail.com
2023-01-17 14:21
J'ai déjà expliqué par deux fois, encore hier dans un commentaire sous une autre citation, celle où la date fut placée à mon insu dans les infos. Un journal intime, la date est là, au-dessus du texte, c'est une donnée, c'est dans le livre, les infos ce sont les références (titre du livre, éditions, date de parution... enfin de ce que j'avais compris.) là, la date fait partie intégrante du texte, la date est d'importance pour un journal intime, en la plaçant dans les infos vous rendez moins compréhensible les choses, car le visiteur verra "12 octobre" volant comme ça derrière les infos du livre, ensuite, de ce que je lis et comprends, si on suit votre logique, les auteurs, les dates, le contexte, tout cela n'a que peu d'intérêt, cette manière de penser et de faire est très discutable, car elle réduit la littérature à un objet de simple foire aux mots, et ne rend pas hommage aux textes, le texte n'est-il pas d'importance ici, sur ce site qui relaie des extraits de livre, notamment ?
Justin
17.01.2023
J'ai déjà expliqué par deux fois, encore hier dans un commentaire sous une autre citation, celle où la date fut placée à mon insu dans les infos. Un journal intime, la date est là, au-dessus du texte, c'est une donnée, c'est dans le livre, les infos ce sont les références (titre du livre, éditions, date de parution... enfin de ce que j'avais compris.) là, la date fait partie intégrante du texte, la date est d'importance pour un journal intime, en la plaçant dans les infos vous rendez moins compréhensible les choses, car le visiteur verra "12 octobre" volant comme ça derrière les infos du livre, ensuite, de ce que je lis et comprends, si on suit votre logique, les auteurs, les dates, le contexte, tout cela n'a que peu d'intérêt, cette manière de penser et de faire est très discutable, car elle réduit la littérature à un objet de simple foire aux mots, et ne rend pas hommage aux textes, le texte n'est-il pas d'importance ici, sur ce site qui relaie des extraits de livre, notamment ?
Coli Masson
17.01.2023
Je ne suis pas d'accord. Les nombres sont de nature symbolique, de la même façon que les mots du langage. Ils sont accrochés à un auteur et à un contexte, au risque autrement de participer à cet horrible mouvement déconstructionniste dont le fantasme est celui de l'être autoengendré, autrement dit, sans référence. Une pensée flottante sans attache d'auteur ni de temps n'a qu'une valeur distractionnelle.
miguel
17.01.2023
Hello jeune homme. Merci bien pour tous ces extraits. Celui-ci est bien intéressant mais il y a problème qui ne sera résolu ICI que si vous rédigez vous même un texte, sous votre nom, qui explique et contextualise cet épisode "cinématographique" où interagissent Bory, Morand et Spielberg... une époque et une forme d'antisémitisme. De manière plus générale : - FLP s'articule sur le SENS des mots et du langage, beaucoup plus que sur les chiffres et autres numéros, surtout lorsqu'ils ne sont pas orthographiés. Dès lors tout nombre, s'il n'est pas "partie" du raisonnement classificatoire sémantique de FLP, est à mettre/penser au second plan. FLP est un dictionnaire analogique intriqué sur base sémantique !! pas une continuation de la forme manuscrite ou typographique de telle ou telle époque. - L'exemple le plus parlant étant l'indication du nombre de pages d'un livre. L'éditeur et la date de parution suffiront amplement, vu que la même idée/phrase sera possiblement éditée/imprimée sous plein de formats différents, surtout pour les grands auteurs. Ceci s'applique bien évidemment aussi à la "date" de l'entrée de journal intime qui comme déjà expliqué, sera de nature à "encombrer un corpus" résolument plus orienté vers les lettres que vers les chiffres. Bref, vu de la lorgnette FLP vous mélangez la forme (date) et le fond (sens des mots). Dit autrement : si une pensée est bien formulée, sa formulation importe plus que l'auteur et son cadre topologico-temporel... même si nous préférons évidemment avoir le plus d'infos à dispositions pour la contextualiser. Toute remarque de votre part est donc bien intéressante pour nous puisque cela nourrit une réflexion incessante sur la classification FLP et le positionnement de l'inserteur-étiqueteur. Nous voulons nous appuyer sur les mots (quasi-esprit) et le sens de ce que l'agencement de ces derniers exprime via la linéarité de l'écriture. La souple puissance de FLP fait ensuite émerger des idées, ou pas, à tout esprit qui s'amusera à mettre ses fonctionnalités à contribution pour fouiller son corpus