Il traversa le quartier chinois : devant des boutiques closes, on tirait des pétards en l'honneur de Lao-Tseu. À Harlem, cité de la plus noire fénéantise, les nègres dormaient toute la journée. À Chicago, des foules musardaient des heures entières, sous les premières pluies d'équinoxe, rien que pour voir passer des enterrements de gangsters ou des noces de stars. Seuls les Italiens du Cierco, jadis importateur du farniente, peinaient.
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Info: l'homme pressé (1941, 350 p., Gallimard, p.245)
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