Non contents de tracer un réseau de traverse, les chemins noirs pouvaient aussi définir les cheminements mentaux que nous emprunterions pour nous soustraire à l’époque.
Dessinés sur la carte et serpentant au sol ils se prolongeraient ainsi en nous-mêmes, composeraient une cartographie mentale de l’esquive.
Il ne s’agirait pas de mépriser le monde, ni de manifester l’outrecuidance de le changer.
Non ! Il suffirait de ne rien avoir de commun avec lui.
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Info: Sur les chemins noirs
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