Cette absence du bleu dans le code des marques discriminatoires - comme du reste dans le code des couleurs liturgiques - est en tout cas un document éloquent sur le peu d'intérêts porté à cette couleur par les codes sociaux et les systèmes de valeurs antérieurs au XIIIè siècle. Mais c'est aussi un facteur qui favorise sa promotion "morale". Puisqu'il n'est ni prescrit, ni interdit, son usage est libre, neutre, sans danger. C'est pourquoi sans doute, au fil des décennies, sur le vêtement masculin comme sur le vêtement féminin, sa présence se fait progressivement envahissante.
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Info: Bleu : Histoire d'une couleur
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