Tout comme nous avions autrefois horreur du vide, nous trouvons aujourd'hui répugnante l'idée même de décélération, de régression, de recul, de limitation, de décroissance, de freinage, de descente - de suffisance. Tout ce qui rappelle l'un de ces mouvements vers une suffisance intensive du monde (au lieu d'un dépassement épique des "limites" qui nous séparent d'un hypermonde) est immédiatement accusé de localisme naïf, de primitivisme, d'irrationalisme, de mauvaise conscience, de culpabilité, ou même simplement de tendances fascistes, un point c'est tout.
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Info: Les confins du monde
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