Le péché originel en nous n’est donc pas la possibilité générale et indéterminée de pécher (qu’implique notre liberté), mais c’est une ordination déterminée de notre nature à refuser la fin surnaturelle à laquelle nous appelle l’amour de Dieu : bref, c’est un habitus. A la réalité de cette ordination aux "états inférieurs", le sceau du baptême vient porter remède en lui substituant la réalité d’une ordination aux "états supérieurs", c’est-à-dire en rétablissant une relation réelle entre l’être humain et les états célestes, Dieu et les saints Anges, avec l’agir desquels l’être humain peut désormais entrer en synergie surnaturelle par la médiation de Jésus-Christ.
Auteur:
Info: "Esotérisme guénonien et mystère chrétien", éditions l’Age d’Homme, Lausanne, 1997, pages 275-276
Commentaires: 0