L’homme noble cherche à vivre en homme, l’homme bas cherche à vivre heureux. Le dernier cherche, ici-bas, des choses et des être en qui il puisse se satisfaire, le premier cherche des êtres et des choses à qui il puisse s’immoler. On ne prend pas une épouse, on se donne à elle. Se marier, c’est peut-être la façon la plus directe, la plus exclusive, de ne plus s’appartenir. [...]
Le secret du bonheur conjugal, c’est d’aimer cette dépendance. L’être qui vit à nos côtés, nous devons l’aimer, moins dans la mesure de ce qu’il nous donne que dans la mesure de ce qu’il nous coûte.
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Info: "Ce que Dieu a uni", libraire Arthème Fayard, 1962, page 119
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