Chant d’automne. – Nous avons marché. J’ai fait sans amour les gestes de l’amour, j’ai tendu vainement les bras vers le printemps mort. Et puis j’ai baisé sa main. Elle était froide comme une main de statue. Et ce fut là mon premier baiser éternel.
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Info: "Ce que Dieu a uni", libraire Arthème Fayard, 1962, page 208
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