Nous avons grimpé cette colline. À chaque étape, nous pouvions voir plus loin, alors bien sûr, nous avons continué. Maintenant, nous sommes au sommet. La science est au sommet depuis quelques siècles. Nous regardons la plaine et nous voyons cette autre tribu qui danse au-dessus des nuages, encore plus haut que nous. Il s'agit peut-être d'un mirage, d'une supercherie. Ou peut-être qu'ils viennent d'escalader un sommet plus élevé que nous ne pouvons pas voir parce que les nuages bloquent la vue. Nous partons donc à sa recherche, mais chaque pas nous fait dégringoler. Quelle que soit la direction que nous prenons, nous ne pouvons pas nous éloigner de notre sommet sans perdre notre point de vue. Nous remontons donc à nouveau. Nous sommes coincés sur un maximum local. Mais qu'en est-il s'il existe un sommet plus élevé, de l'autre côté de la plaine ? Le seul moyen d'y parvenir est de prendre le taureau par les cornes, de descendre de notre piémont et de longer le lit de la rivière jusqu'à ce que nous commencions enfin à remonter la pente. Ce n'est qu'à ce moment-là que l'on se rend compte que cette montagne est bien plus haute que le contrefort où l'on se trouvait auparavant, et que l'on voit tellement mieux d'ici. Mais vous ne pouvez pas y arriver si vous ne laissez pas derrière vous tous les outils qui vous ont permis de réussir. Il faut faire le premier pas dans la descente.
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Info: Echopraxia
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