Aucune mère ne peut être dite bonne ou mauvaise. Elle est la mère, donc c’est elle en qui cet être humain s’est enraciné valablement, puisqu’il n’est pas mort et qu’il a survécu à cette soi-disant mauvaise mère. Qu’il en ait souffert, c’est une autre affaire ; mais, encore une fois, il n’y a ni bonne ni mauvaise mère, il y a des mères qui soutiennent plus ou moins le narcissisme dans le dépassement des castrations qui sont pour chacun les épreuves nécessaires à la construction de son identité.
Auteur:
Info: "L'image inconsciente du corps", éditions du Seuil, 1983, page 223
Commentaires: 0