Si l’Italien, toujours agité entre la haine et l’amour, vit de passions, et le Français de vanité, c’est d’imagination que vivent les bons et simples descendants des anciens Germains. À peine sortis des intérêts sociaux les plus directs et les plus nécessaires à leur subsistance, on les voit avec étonnement s’élancer dans ce qu’ils appellent leur philosophie ; c’est une espèce de folie douce, aimable, et surtout sans fiel.
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Info: De l'amour
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